Le piquier en 1635-1640

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Le piquier en 1635-1640

Messagede Alexandre » Sam Nov 21, 2009 11:28 am

Le piquier
Le piquier a, pendant très longtemps, été la pierre angulaire de l’infanterie et ceux dés le 16éme siècle. La formation d’infanterie en pique était, de façon idéal selon Jean de Billon, un bataillon fort de 200 hommes. Elle permettait d’avoir un fort impact au contact mais surtout de servir de refuge aux mousquetaires lors des combats rapprochés et de maintenir la cavalerie à distance.

Ce bataillon était rangé en ordre de bataille par 20 hommes de front contre 10 hommes de files, en formation rectangulaire. L’espacement de chaque rang et files étaient de 3 pas (1,86m). Cependant et en pratique, avec la fonte des effectifs, le bataillon était plus souvent disposait sur 8 rangs.

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Voici l’équipement standard d’un piquier en 1635-1640 :
Le costume :
La chemise est identique au costume classique. En lin de préférence voire coton.
Le haut de chausse (pantalon) est également identique au costume civil, de préférence en laine, voire en satin de laine.
Les bas : ils sont en coton ou en laine en fonction de l’époque, la soie étant très coûteuse elle sera de préférence réservés au officiers.
Le pourpoint ou doublet se porte avec ou sans manche. Il est en cuir ou en laine épaisse dans le but d’arrêter au maximum les tranchants de lames.
Gants en cuir relativement épais.
Les chaussures ou bottes : les deux était portés par les piquiers, cependant les chaussures simples étaient préféré lors des grandes campagnes ou des sièges. En effet la boue et la transpiration avait tendance à s’accumuler dans les bottes ce qui provoquait diverse maladie

L’arsenal, c'est-à-dire l’équipement de guerre du soldat était fournis par la couronne on retrouvé ainsi dans ces équipements une certaine uniformité.

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L’arsenal défensif :
L’armure : tout les piquiers était doté de cuirasse à tassette en réalité les officiers et les vétérans en était les premiers équiper. L’armure couvrait ainsi la vie (le torse) grâce à un panse en pointe dans le but de faire glissé les coups mais aussi le dos. Les tassettes était très large et se rejoignait au repos, elles étaient attachées à cuirasse par des sangles d’acier, car le cuir avait tendance à rapidement se rompre. .
Le Morion : la forme générale évoque celle d’un bateau et reste la même pour tout les pays européen. La crête en revanche varie de forme et de taille en France elle a tendance a resté de taille modeste, rarement plus de 5 cm. L’intérieur peut être garni de cuir et ainsi se porter têt nue sinon un bonnet de laine est de rigueur.
Le gorgerin : la demi armure était souvent abandonné par les soldat des rangs ; en effet son poids était un fort handicap lors des grands déplacement, de plus nombre de soldats peu scrupuleux la revendaient afin d’arrondir leur solde.
Cependant un protection était conservé : le gorgerin car lors des batailles et des rencontres entre piquiers les pointes était dirigé vers la gorges.

L’arsenal offensif :
La pique : elle mesurait entre 4,50 et 5 mètres, son bois était « fort et bon », la pointe était carré.
La rapière : à lame forte et courte, parfois accompagné de dague.

Le maniement de la pique :

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planche de Gheyn Jacob II, L'Art Militaire pour l'Infanterie , 1610.
Document présent à Paris, musée de l'Armée. Gravures misent à disposition par le biais du site de la Réunion des musées Nationaux.


les figures :
(1) Pique en terre. (2) Haut la pique. (3) Remettez vous. (4) Pique dessus l'épaule. (5) Remettez vous.
(6) Présentez la pique en avant. (7) Remettez vous. (10) Pique dardante. (11) Pique de biais.
(12) Pique trainante, fer derrière. (13) Pique trainante, fer devant. (14) Présentez la pique.
(16)Pique en défense contre la cavalerie. (20) Pique en terre. (19 et 21) Pique à terre.

La mise en pratique :
-Lors d'un face à face avec une formation ennemie, les piquiers présentez la pique en avant (Figure 14), le bras gauche servait de repos à la pique, le bras droit était tendu et tenait la queue afin de guider vers le visage ou la poitrine de l'adversaire. Les premiers rangs avait la pique pratiquement parallèle au sol et plus l'on s'éloignait de la première ligne plus la pointe était relevé.
- Pour la défense face à la cavalerie (figure 16), les piquiers posaient une extrémité de leur armes à terre (bloquant avec le pied) et pointé la pique à 45° vers les cavaliers, ou vers la poitrine des chevaux ennemis, la seconde main était prête à sortir la lame si nécessaire. En cas de charge la formation peut changer de forme, en effet si aucun bataillon ne couvre les flancs, la cavalerie va contourné les piquiers, en ce cas, la formation devient circulaire afin de ne laisser aucune ouverture aux chevaux.

Où se fournir ?
- Patron de costume : ici.
- Botte et chaussure : ici. (modèle 17-01 et 17-02 pour les formes)
- armure et morion: forgeron anglais. (compter 4 à 6mois de délais pour l'armure)
- la pique : beaucoup de site et revendeur peuvent fournir une pointe de pique correcte, le problème se situe au niveau de la hampe, a venir.

En 1620 : on estimé que les piquiers représenter 2/3 d’un régiment cependant leur proportion n’a cessé de fondre au profit des mousquetaire pour ne représenté plus que 1/3 à la fin de la guerre de trente ans.
Régiment de Gassion : reconstitution historique Guerre de trente ans.
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